Un collectif de 120 personnalités publiques composé d’universitaires, d’avocats et de journalistes, et des représentants des collectifs des étudiants, envisage d’ organiser « une conférence fédératrice » du Mouvement populaire (Hirak), pour trouver une solution en adéquation avec les aspirations populaires.
Dans une déclaration au quotidien « Liberté », Abdelhafid Tamert, membre du noyau de coordination dudit collectif, a fait savoir que « depuis le 28 décembre dernier, des rencontres constantes ont lieu entre les animateurs du PAD (Pacte des forces de l’alternative démocratique), le collectif des démocrates de la société civile, des collectifs d’étudiants, pour travailler à rapprocher les visions afin de parvenir à organiser une conférence nationale fédératrice du mouvement populaire, affirmant que « nous voulons absolument que nos projets convergent et que nous allions ensemble à la conférence nationale ».
A ce propos , le même responsable a souligné que Lakhdar Bouregâa et d’autres personnes qui ont signé l’appel de samedi nous encouragent dans cette voie ». Ces personnalités, réunies samedi à Alger pour la seconde fois en moins d’un mois, ont convenu de lancer un appel urgent aussi bien en direction du régime que du mouvement citoyen.
“Nous dénonçons énergiquement le traitement sécuritaire réservé par le régime au mouvement citoyen, bien que ce dernier se conforme à un pacifisme exemplaire”, lit-on dans le document.
Les signataires de la lettre regrettent particulièrement les atteintes des forces antiémeutes de la Sûreté nationale à l’intégrité physique et morale des manifestants et la manière “brutale” avec laquelle elles dispersent les rassemblements.