Les services de la santé ont lancé une enquête épidémiologique dans la commune d’Aïn El-Hammam au sud-est de Tizi Ouzou , suite à la découverte d’un spécimen de moustique-tigre dans un village de la région, a annoncé le responsable de la prévention auprès de la Direction locale de la santé (DSP), Smaïl Oulamara sur les ondes de la radio locale.
Selon le même responsable, une enquête devrait être menée par les services de l’EPSP d’Iferhounène en collaboration avec le bureau d’hygiène de la commune pour déterminer son origine, conformément aux instructions du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.
« Le spécimen en question a été amené à l’EPSP d’Iferhounène par un citoyen du village Taourit Ait Menguellet qui a eu le réflexe de le capturer après avoir constaté qu’il avait les caractéristiques de ce moustique, grand de taille et traversé de rayures noires et blanches » , a noté M. Oulamara.
Lors de son intervention sur les ondes de la radio locale, le responsable de la prévention auprès de la direction locale de la santé (DSP), Smaïl Oulamara, a fait savoir que «c’est un moustique qui peut vivre jusqu’à un mois dans les bagages du voyageur, soit à l’état larvaire, soit sous forme de moustique ou encore dans les marchandises usagées importées, comme les vêtements, les pneus et autres produits d’occasion venus d’Europe, notamment, de France qui souffre beaucoup de ce fléau».
Dans le même contexte, le responsable à la DSP a souligné que les piqûres de ce moustique «provoquent des brûlures qui se meuvent en poches d’eau, s’infectent et peuvent provoquer la paralysie des membres inférieurs et supérieurs s’il y a négligence».
M.Oulamara a rappelé que deux (02) cas avaient été alors découverts à Illoula Oumalou et Labraa N’Ath Irathen par une équipe de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) conduite par le Professeur Idir Bittam et depuis, un autre spécimen a été découvert l’année dernière à Azeffoun qui appelle à la « vigilance ».
