Au sujet du projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre les crimes d’enlèvement des personnes, le président de la république Abdelmajid Tebboune a ordonné hier dimanche 4 octobre l’application des peines maximales contre les kidnappeurs sans possible allègement ou grâce, rapporte l’agence officielle citant un communiqué de la Présidence de la République.
Lors du conseil des ministres, le chef de l’Etat a réaffirmé “l’engagement de l’Etat à protéger les citoyens, à renforcer la justice et la primauté de la loi en vue de consolider le processus démocratique et restaurer l’autorité de l’Etat pour être juste et protecteur des faibles au vu de la propagation du phénomène d’enlèvement, étranger à notre société”, souligne le document de la Présidence.
Le même communiqué note que “cette loi ne doit pas être un simple complément à l’arsenal juridique existant. A ce propos, il a ordonné que soient imposées les peines maximales, sans possible allègement ou grâce, quelques soient les tenants et aboutissants de l’acte d’enlèvement”.
« la Loi doit faire la distinction entre les affaires liées à l’état civil, à l’instar des cas d’enlèvement d’enfants issus de mariages mixtes, et celles s’inscrivant dans le cadre de la protection et de la lutte contre l’enlèvement pour éviter les dilutions », a insisté le président lors de la présentation du projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre les crimes d’enlèvement des personnes.