Un communiqué rendu public ce mercredi 16 décembre par le procureur de la République près le tribunal d’Arzew (Oran) a affirmé que la mort du jeune Kheloufi Bilal, survenue le 21 novembre à l’intérieur de la 15e sûreté urbaine est un acte de « suicide ».
« L’expertise de médecine légiste a conclu que le décès était la conséquence d’un acte de suicide en usant du cordant de son soulier sportif », précise le tribunal d’arzew (Oran).
Le document du même tribunal a rappelé qu’en date du 24 novembre 2020, une enquête a été ouverte par les services de la police judiciaire d’Oran afin d’élucider les causes du décès de Kheloufi Bilal, en effectuant des examens matériels, et tout en entendant toutes les parties ayant relation avec les faits, y compris le personnel de le sûreté concerné, qui était sur place au moment de l’incident, ainsi qu’une autopsie sur la dépouille de défunt ».
Selon la même source judiciaire, l’enquête menée par les services de la police judiciaire d’Oran, a abouti à « l’implication des agents de police, relevant de le dite sûreté, dans les faits liés à l’endommagement de l’outil utilisé dans l’acte de suicide, tout en ayant tenté de dissimuler les faits, ainsi que la falsification des véritables faits dans les registres officiels ».
Le juge d’instruction près le tribunal d’Arzew a ordonné la détention provisoire de quatre employés de la police, alors qu’une policière a été placée sous contrôle judiciaire, suite à leur audition, indique le même tribunal.
Les mis en cause sont poursuivis de crimes liés à « le détention arbitraire en dehors de cadre prévu par le loi dans les lieux désignés pour le détention les personnes arrêtées sans en informer l’autorité supérieure, d’occulter les traces de crime en changeant de lieu et en enlevant les pièces de leur lieu dans le but d’entraver le cours de le justice, de négligence entraînant le mort, ainsi que d’éluder le responsabilité civile et pénale en changeant d’endroits ».