Un ressortissant algérien âgé de 44 ans a été condamné le mercredi 16 décembre à 8 mois de prison avec sursis probatoire par le tribunal de Vannes dans le nord-ouest de la France pour des faits de violences sur son épouse et son fils, rapporte le quotidien Ouest France.
Selon le journal français, le mis en cause devra également poursuivre des soins et suivre un stage de sensibilisation aux violences conjugales avec interdiction de contacts avec les victimes. L’autorité parentale lui est retirée. Il doit verser 3 000 euros à son épouse et autant à son fils, pour leur préjudice.
Victime d’insultes et de crachats plusieurs fois par jour, la compagne s’est présentée à la gendarmerie de Questembert (Morbihan) le 27 août 2020 pour déposer une main courante.« Il me reprochait mon infidélité, en me traitant de prostituée, en me crachant au visage, en me reprochant de regarder les vitrines des magasins, en insinuant que j’avais tué mon père, en humiliant ma famille, en me forçant à me convertir à l’islam, en me harcelant de dizaines de messages téléphoniques par jour, » témoigne l’épouse.
Selon Son avocat Me Olivier Couespel, « cette femme et leur fils ont vécu l’enfer. Le prévenu veut nous faire croire qu’il est la victime, mais leur fils a procédé à différents enregistrements qui prouvent toutes ces humiliations, dont lui-même a été victime. Le prévenu disait ainsi à ses enfants qu’il n’est pas leur père ».
Placé en garde à vue le 9 septembre 2020 et présenté au tribunal le 16 décembre 2020, le quadragénaire n’a pas reconnu les faits de violence qui lui sont reprochés. « Je n’ai rien à cacher : j’ai tout donné pour ma femme qui a fini par me tromper. Je lui crachais au visage, mais c’était des crachats secs. Quant à mon fils, il ne veut pas m’écouter et regarde des vidéos sur son portable jusqu’à 4 h du matin », s’est-il défendu devant la justice.