Un important réseau spécialisé dans la pratique clandestine d’avortements a été démantelé par les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tébessa, rapporte le site observalgérie citant de sources concordantes.
En effet, lors de la perquisition d’un domicile suspecté d’abriter des activités illégales, les éléments de la Gendarmerie nationale de Tébessa, ont réussi à interpellé six personnes impliquées dans ce réseau spécialisé dans la pratique d’avortements clandestins, dont un des accusés exerce dans un hôpital public.
L’opération a permis de mettre la main sur les lieux du matériel médical ainsi qu’une quantité de drogue.
Après leur comparaison devant la justice, le travailleur de la santé a été placé en détention provisoire, alors que les cinq autres prévenus ont été mis sous contrôle judiciaire.
Dans le même contexte, l’enquête a dévoilé que le coût d’un avortement était facturé à 15 millions de centimes.
Il faut rappeler qu’en dehors de la nécessité médicale, l’IVG est formellement interdite en Algérie. Les coupables encourent jusqu’à cinq ans de prison et 10 000 dinars d’amende.
Selon l’article 304 du Code pénal « quiconque, par aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violences ou par tout autre moyen, a procuré ou tenté de procurer l’avortement d’une femme enceinte ou supposée enceinte, qu’elle y ait consenti ou non, est puni d’un emprisonnement d’un (1) an à cinq (5) ans et d’une amende de cinq cents (500) à dix mille (10.000) dinars. Si la mort en est résultée, la peine est la réclusion à temps de dix (10) à vingt (20) ans. Dans tous les cas, le coupable peut, en outre, être interdit de séjour ».