Le ministère de l’Intérieur a engagé des poursuites judicaires contre le Parti Socialiste des Travailleurs (PST), a annoncé le secrétaire général du PST Mahmoud Rechidi, sur les réseaux sociaux.
«Le pouvoir a engagé les poursuites judiciaires en référé pour la suspension provisoire du PST et de toutes ses activités, ainsi que la fermeture de ses locaux», a écrit le SG du PST sur sa page facebook.
Le parti avait reçu, des jours auparavant via un huissier de justice, un courrier ministère de l’Intérieur lui demandant de «mettre en œuvre les procédures organisationnelles statutaires afin de se conformer avec la législation en vigueur relative aux partis politiques», indique le PST.
Le plus vieux parti de l’opposition en Algérie, a souligné que « c’est au niveau du contexte politique, marqué notamment par la préparation des législatives du 12 juin prochain, qu’on pourrait trouver les explications à cette campagne de pressions sur les partis politiques et les forces sociales ».
« Les partis ciblés sont ceux ayant « appelé à ne pas participer à ces élections et qui proposent, à l’instar de notre parti, une transition démocratique et l’élection d’une assemblée constituante souveraine », rappelle le parti.
Par ailleurs, le PST a saisi cette occasion pour dénoncer la répression et les arrestations des manifestants et des journalistes pendant les marches hebdomadaires de hirak, estimant que « cette stratégie de pouvoir… est une fuite en avant face à ses responsabilités politique » .
Pour rappel, le ministère de l’Intérieur avait annoncé le 22 avril dernier avoir engagé des procédures judiciaires contre l’Union pour le changement et le progrès (UCP), présidé par Zoubida Assoul, parce que, selon ce département ministériel, il évolue dans une situation «illégale».