Le premier procureur général-adjoint près la cour de Tébessa a dévoilé hier jeudi 3 juin devant la presse nationale les raisons qui ont mené à la mise en détention provisoire de quatre personnes dont l’avocat Arslane Abderraouaf pour « adhésion au mouvement Rachad », classé récemment comme organisation terroriste, rapporte l’agence de presse nationale.
Lors une conférence de presse animée au siège de la Cour de justice de Tébessa, le premier procureur général-adjoint près cette instance judiciaire, Seif Eddine Aoun a indiqué que les premiers éléments de l’enquête lancée par les services de la gendarmerie, “sur la base de rapports sécuritaires fiables”, ont montré que les quatre accusés Aziz Bekariya, Abderaouf Arslan, Redouane Hamidi et Azzedine Mansouri étaient « en relation avec le mouvement terroriste Rachad »sont « liés au mouvement terroriste Rachad ».
Selon les propos du procureur général adjoint , ces quatre personnes sont accusées « d’adhésion, soutien et financement du mouvement Rachad de diverses manières en plus d’accorder des interviews et de faire des interventions dans des médias étrangers, considérées comme étant une couverture médiatique au profit de cette organisation », ainsi que la « diffusion et propagation d’informations malveillantes susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique et à l’ordre public ».
De plus, la même source judiciaire a affirmé que les accusés ont été poursuivis en tant que citoyens algériens indépendamment de leur statut social, tout en ajoutant que Abderaouf Arslan qui exerce comme avocat, a suscité un élan solidarité auprès de ses confrères à l’échelle locale et nationale allant jusqu’à la tenue de mouvements de protestation.