Le pôle économique et financier de Sidi M’Hamed près le tribunal de Sidi M’hamed a rendu son verdict hier lundi dans une affaire de corruption dans laquelle sont poursuivis l’ancien wali de Tipasa, Moussa Ghellai et 13 autres accusés dont d’anciens responsables locaux, selon l’agence de presse nationale.
En effet, l’ex wali de Tipasa, Moussa Ghelai a été condamné par la même juridiction à une peine de trois ans de prison ferme pour “dilapidation de deniers publics” et “abus de fonction”.
Dans le cadre de cette affaire, plusieurs responsables ont été aussi condamnés à des peines allant d’un an avec sursis à deux ans de prison ferme, notamment l’ancien directeur des domaines de la wilaya de Tipasa (60 Km à l’ouest d’Alger), qui a été condamné à deux ans de prison dont une année avec sursis, le directeur du cadastre (deux ans de prison) et le directeur de l’environnement qui a écopé d’un an de prison avec sursis.
En outre, le tribunal a condamné également deux hommes d’affaires impliqués dans cette affaire à deux ans de prison ferme, tandis qu’un troisième a été acquitté.
Le procureur de la République avait réclamé le 3 août dernier contre l’ancien wali de Tipaza 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars avec interdiction de se porter candidat pour la période de dix ans après l’écoulement de sa peine.
L’ancien wali de Tipaza est poursuivi dans cette affaire avec 13 autres accusés dont d’anciens responsables à la wilaya et de cadres issus de différents secteurs pour plusieurs chefs d’accusation dont l’octroi de marchés en violation de la loi, notamment le projet d’investissement pour la réalisation d’un parc d’attraction dans la wilaya de Tipasa, d’un parking automobile, d’une chaîne de refroidissement et d’une usine d’empaquetage de fruits et légumes sur des terrains classés « agricoles », ainsi que « dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d’indus avantages ».
Pour rappel, l’ancien wali de Tipasa Ghellai Moussa est placé actuellement en détention à l’établissement pénitentiaire de Koléa, suite à sa condamnation en août 2019 à une peine de 12 ans de prison ferme dans l’affaire de l’ancien Directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel, pour octroi d’un lot de terrain à l’un des fils de ce dernier.