Deux individus ont été arrêtés et 274 faux billets de banque en coupures de 2.000 DA, d’une valeur de 548.000 DA ont été saisis par les éléments de la brigade de recherche et d’intervention de la sûreté de wilaya d’Oum El Bouaghi , a fait savoir dans un communiqué la cellule de communication de la sûreté de la wilaya.
Suite à des renseignements faisant état d’une transaction en cours visant la mise en circulation de faux billets de banque dans la ville d’Oum El Bouaghi, un plan élaboré par les services concernés a abouti à l’arrestation de deux individus âgés de 25 et 27 ans et la récupération de cette somme d’agent, ont indiqué les mêmes services.
Selon la même source sécuritaire, les suspects avaient en leur possession 274 faux billets de banque en coupure de 2.000 DA soit l’équivalent de 548.000DA.
Les deux individus ont été présentés devant le parquet local près le tribunal d’Oum El Bouaghi pour les chefs d’accusation de »falsification de billets de banque de la monnaie nationale d’une valeur dépassant les 500.000 DA et mise en circulation de ces billets de manière illégale dans le cadre d’un réseau criminel organisé », informe le même document de ce corps sécuritaire.
Par ailleurs, les services de police de la sûreté de wilaya de Tipaza ont mis les mains sur près de 60 pièces de monnaie «rares», qui étaient destinées à la vente au marché noir, selon un communiqué de la sûreté de Tipaza.
Par le biais du même communiqué, ce corps sécuritaire a précisé qu’il s’agit de 60 pièces de monnaie, représentées par des pièces archéologiques rares classées comme patrimoine culturel protégé, datant de différentes époques historiques, dont 54 remontent à la période de la dynastie Almohade, alors que certaines datent de la période de la présence romaine en Algérie (6 pièces).
Suite à des informations parvenues à la cellule de protection du patrimoine culturel de la sûreté de Tipasa, portant sur une activité visant la vente de pièces antiques au marché noir, le plan mis en place à la suite de ces informations a permis l’arrestation de deux personnes, âgées de 25 à 35 ans, dont l’une originaire de Tipasa et l’autre d’Ain Defla, avec la saisie des pièces archéologiques suscitées, révèle la même source sécuritaire.
Les mis en cause ont comparu devant le parquet territorialement compétent, sous le chef d’inculpation de «détention et recel dans l’intention d’en faire le commerce de pièces archéologiques classées au patrimoine national protégé».