Aucun autre cas du variant « Omicron » n’a été détecté en Algérie après celui découvert à la mi-décembre. C’est ce qu’a affirmé le Directeur général (DG) de l’Institut Pasteur d’Algérie, Faouzi Derrar.
Dans une déclaration à l’agence officielle APS, le DG de l’IPA a indiqué que l’Institut Pasteur n’a enregistré, jusque-là, aucun autre cas du variant Omicron en Algérie», ajoutant que «l’Institut poursuit les tests et les analyses pour identifier d’autres cas».
Dans le même sillage, le même responsable a fait savoir que les dernières données qui affirment que le variant « Omicron » se transmet rapidement et se propage dans les voies respiratoires mais n’atteint pas, du moins difficilement, les cellules pulmonaires, laissent penser qu’il est moins grave que le variant Delta et que sa virulence dépend de la nature de sa mutation à la transmission d’une personne à une autre, d’où l’impératif de recourir aux protocoles sanitaires et à la vaccination.
Le DG de l’IPA a rappelé que son établissement public a mis en place un réseau de laboratoires, publics et privés, au nombre de 133, contrôlés par ses équipes, un réseau qui, selon lui, « sera en mesure de faire face à tout imprévu si la vague attendue du nouveau variant est virulente ».
« Dans le cadre de l’activité de séquençage des virus SARS-CoV-2 effectuée par l’Institut Pasteur d’Algérie, notamment dans le contexte de la surveillance des variants circulants, il a été procédé ce jour 14 décembre 2021, à la détection du premier cas du variant Omicron (B.1.1.529), en Algérie »,
avait annoncé l’IPA via un communiqué publié le mardi 14 décembre 2021.
Selon le document de l’IPA, le premier patient contaminé au variant Omicron est une personne de nationalité étrangère, qui vient de rentrer sur le territoire algérien le 10 décembre 2021 ».Il a « fait l’objet, dans le cadre des dispositions et protocoles sanitaires arrêtés par les autorités algériennes, d’un test antigénique à son arrivée au niveau de l’aéroport d’Alger, déclaré positif ».