L’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, vient d’être condamné ce jeudi 17 février à une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 300.000 dinars par le pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, rapportent aujourd’hui plusieurs médias citant de sources judiciaires.
Poursuivie pour corruption, le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a réclamé jeudi dernier une peine de 10 ans de prison ferme contre l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, avec une amende de 3 millions DA.
L’ex ministre Djamila Tamazirt est accusée de dilapidation de deniers publics, abus de fonction pour obtention d’indus privilèges et octroi d’indus avantages lorsqu’elle était directrice du complexe agroalimentaire de Corso relevant du groupe Eriad entre 2009 et 2015.
Elle est poursuivie également pour fausse déclaration de patrimoine, les investigations ayant révélé qu’elle avait 12 comptes bancaires et non 5 comme elle l’a déclaré lors de l’enquête préliminaire.
Dans le cadre de la même affaire, une peine de 5 ans de prison assortie d’une amende de 3 millions DA ont été requises contre le beau frère (époux de la sœur de l’accusé principale Tamazirt), Belmakki Nacer, avec émission d’un mandat d’arrêt international contre lui par le même tribunal.
La même juridiction a réclamé une peine de 5 ans de prison assortie d’une amende de 3 millions DA contre Hafidh Akhenach, l’époux de l’accusé principale.
Le Parquet a demandé, par ailleurs la confiscation de tous les avoirs mobiles et tous les fonds des comptes bancaires saisis sur ordre du juge d’instruction.