La justice algérienne a prononcé de lourdes peines contre les cinq accusés dans l’affaire de « l’agression des institutrices » à Bordj Badji Mokhtar en mai 2021, qui avait provoqué la consternation au sein de la famille éducative, rapportent de médias locaux citant de sources judiciaires.
En effet, le tribunal pénal du parquet d’Adrar a condamné mardi à une peine de 20 ans réclusion criminelle les cinq agresseurs impliqués dans l’agression sauvage de neuf (9) enseignantes de primaires dans leur logement de fonction à Bordj Badji Mokhtar , à l’extrême sud du pays.
Les cinq mis en cause ont été poursuivis par la justice pour« formation d’association de malfaiteurs, dans un but de se préparer au crime de vol, coups et blessures sur les victimes, blessures et de port et usage d’arme blanche, et tentative de viol ».
Pour rappel, neuf institutrices d’une école primaire ont été sauvagement agressées dans la nuit du 17 au 18 mai dernier par un groupe d’individus munis d’armes blanches, dans leur logement de fonction à Bordj Badji Mokhtar. L’acte criminel avait duré près de deux (2) heures, suite à quoi, les malfaiteurs avaient pris la fuite en volent des téléphones et des ordinateurs portables, ainsi qu’une importante somme d’argent liquide.