L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), a donné dimanche des explications au sujet de la maladie « variole du singe ou « Monkeypox » dont des cas ont été découverts un peu partout dans le monde, appelant ainsi au respect d’un certain nombre de gestes barrières et de mesures de prévention
Dans une note d’information publié sur son site officielle sur la la variole du singe, l’institut pasteur d’Algérie a indiqué que la variole du singe est une maladie rare causée par une infection par un virus qui appartient au genre orthopoxvirus de la famille des poxviridae.
« Tout comme pour le Coronavirus, les gestes barrières peuvent être utiles, a écrit l’IPA dans une note d’information. Il s’agit, entre autres du port du masque dans les lieux fermés peuplés, le lavage des mains et la distanciation sociale.
L’IPA a appelé en outre à maintenir au minimum une distance « d’un mètre avec les autres personnes, surtout si elles toussent, éternuent ou présentent de la fièvre » ajoutant aussi qu’un « certain nombre de mesures spécifiques peuvent être prises pour prévenir l’infection par le virus de la variole du singe ».
Il est notamment recommandé d’éviter « tout contact avec les animaux susceptibles d’héberger le virus, les litières qui ont été en contact avec un animal malade ». Il est de ce fait préconisé de se soumettre à adopter une bonne hygiène des mains en général et spécialement « après un contact avec des animaux ou des humains infectés » en se lavant « les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser une solution hydro-alcoolique », a fait savoir le même établissement public.
L’Institut Pasteur d’Algérie explique que la transmission de la variole du singe se « produit lorsqu’une personne entre en contact avec le virus provenant d’un animal, d’un être humain ou de matériaux contaminés par le virus. »Il indique que le virus « pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non visible), des voies respiratoires ou des muqueuses (yeux, nez ou bouche). »
De la même famille que la variole humaine, elle peut causer des symptômes semblables : fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent également survenir, souvent sur le visage, et se répandre a d’autres parties du corps, notamment les parties génitales. Il n’existe pas de traitement pour cette infection virale qui se guérit d’elle-même.
Par ailleurs, l’Institut Pasteur d’Algérie rappelle que la variole du singe a été « découverte en 1958, lorsque deux épidémies d’une maladie semblable à la variole se sont déclarées dans des colonies de singes élevés pour la recherche, d’où le nom de « variole du singe » , sachant que le premier cas humain de cette maladie a été enregistré en 1970 en République Démocratique du Congo (RDC), pendant une période d’intensification des efforts pour éliminer la variole ».
Depuis le « Monkeypox » a été signalé chez des personnes dans plusieurs autres pays d’Afrique centrale et occidentale : Cameroun, République Centrafricaine, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Gabon, Liberia, Nigeria, République du Congo et Sierra Leone », note la même source.
En 2022, un premier cas a été confirmé le 07 mai 2022 en Europe chez un individu revenu en Angleterre depuis le Nigeria. Depuis, les autorités sanitaires du Royaume-Uni ont notifié 09 cas confirmés de « Monkeypox » chez des personnes n’ayant pas voyagé dans une zone habituellement à risque (Afrique du Centre ou de l’Ouest). Ces cas mettent en évidence un virus « Monkeypox » appartenant au variant d’Afrique de l’Ouest. Par la suite, 05 cas de « Monkeypox » ont été confirmés le 13 mai 2022 au Portugal et 15 cas suspects supplémentaires sont en cours d’investigation. En Espagne, ce sont en totalité 30 cas qui ont été déclarés au 20 mai 2022. Les autorités sanitaires de ce pays ont également indiqué que 18 autres cas suspects sont en cours d’investigation en Espagne : 15 dans la région de Madrid, 02 aux îles Canaries et 01 en Andalousie.
En Italie, ce sont 03 cas qui ont été officiellement déclarés le vendredi 20 mai 2022 dont 30 cas contacts seraient actuellement suspectés. D’autres cas ont été signalés en Suède, aux États-Unis et au Canada.