Le Pôle pénal national de lutte contre la criminalité en lien avec les technologies de l’Information et de la communication (TIC) a annoncé le placement de trois (3) mis en cause en détention préventive et de deux (2) autres sous contrôle judicaire, pour leur implication dans une affaire liée à la publication et à la diffusion sur Facebook de fake-news dans le but provoquer des troubles à l’ordre public.
« Suite à des informations faisant état de l’existence d’une page Facebook publiant des fake-news attentatoires à l’ordre public, gérée par un individu depuis un pays étranger, qui utilisait un réseau local d’utilisateurs des réseaux sociaux pour lui fournir des informations et des secrets sur les personnes ou les administrations publiques à des fins de chantage ou de diffamation, une enquête préliminaire a été ouverte concernant les faits à caractère pénal », a détaillé dans un communiqué le procureur de la République près le Pôle national spécialisé dans la lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication, et rapporté par l’agence officielle.
Selon la même institution judiciaire, l’enquête a abouti à l’identification des mis en cause dont l’administrateur de la page Facebook à partir d’un pays étranger, le dénommé D.C.A.M, ainsi que le dénommé M.A.A. ancien député propriétaire d’un bureau d’études, M.A.Y.N. employé dans un bureau d’études, A.M.A., fonctionnaire dans une banque, Y.M. avocat stagiaire, H.Ch. Avocate et B.A. secrétaire greffier à la Cour de Chleff.
Après la fin de l’enquête et grâce aux preuves matérielles découvertes et collectées par les enquêteurs, les suspects ont comparu le 28 juin 2022 devant le procureur de la république près le pôle national spécialisé contre cybercriminalité, qui a délivré un mandat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire pour les crimes dont ils se sont rendus coupables à savoir « atteinte à l’unité de la nation, publication d’informations mensongères parmi la population pouvant mener à l’atteinte à l’ordre public, mauvaise utilisation de la fonction, divulgation de secret professionnel, délivrance d’un document émanant d’une administration publique à un individu qui n’est pas habilité et qu’il n’a pas le droit de recevoir » ,a fait savoir dans ce document le procureur de la république .
Après la première audition auprès du juge d’instruction compétent, les dénommés M.A.A., H.Ch et B.A. ont été placés en détention provisoire alors que M.A.Y.N. et A.M.A. ont été mis sous contrôle judiciaire, note la même source.