L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a donné, hier dimanche 17 juillet, des précisions sur le nouveau sous-variant d’Omicron, BA5, qui a été détecté dans certaines wilayas du pays, et à l’origine de la hausse des cas de contaminations depuis quelques semaines.
«À la suite de la vague du mois de janvier dernier, due à la circulation du variant Omicron et notamment le sous-variant BA1 puis le sous-variant BA2, un déclin de l’activité virale a été enregistré, ce qui a engendré une accalmie notable au niveau des structures de santé à travers le pays», a indiqué l’Institut Pasteur dans un communiqué de presse diffusé sur ses comptes officiels des réseaux.
Selon l’institut Pasteur d’Algérie, « depuis le mois juin, un nouveau sous-variant d’Omicron, le BA5 a été détecté dans certaines wilayas de notre pays, qui a progressivement remplacé le sous-variant BA2 qui circulait jusque-là » .
L’établissement sanitaire a expliqué que « l’augmentation de l’intensité de circulation du BA5 à partir de la semaine du 03 juillet a été corrélée à une légère hausse des cas de Covid-19, au cours de ce mois tel qu’observé dans les pays où la circulation de ce sous-variant est en cours et il n’est pas surprenant de constater une augmentation des cas dans les prochains jours, cela fait partie du cycle d’évolution des virus ».
En ce qui concerne le sous-variant BA5 et les symptômes les plus fréquents d’infection par ce sous-variant, l’Institut Pasteur a dévoilé que « le BA5 est un sous-variant issu de mutations du variant Omicron, qui semble évoluer plus par un mécanisme d’échappement immunitaire, présente un taux de transmission plus élevé que ses prédécesseurs ».
Les signes cliniques les plus fréquents évoqués en cas d’infection par ce sous-variant sont la fatigue, la toux, la fièvre et les maux de gorge et de tête avec une durée des symptômes plus longue, qui peuvent mettre de 7 jusqu’à 10 jours pour disparaître.
Dans le même sillage, l’IPA souligne que les personnes infectées par les précédents sous-variants d’Omicron (BA1 et BA2) peuvent être contaminées une deuxième fois par le sous-variant BA5, rappelant que » comme déclaré plusieurs fois par l’OMS, la pandémie est loin d’être terminée comme on peut la constater par l’apparition d’autres sous-variants, sous étroite surveillance (comme avec le BA.2.75, un descendant du BA2 en Inde) .
Par ailleurs, l’Institut Pasteur a recommandé le respect des mesures barrières, principalement le port du masque de protection, adopté depuis le début de la pandémie Covid-19″.