Le nombre des détenus ayant obtenu le baccalauréat (session 2022) dans les établissements pénitentiaires a atteint 42.57%, soit 2.176 candidats admis au niveau national. C’est ce qu’a annoncé lundi en fin de journée via un communiqué le ministère de la Justice.
Pas moins de 2176 détenus (hommes et femmes) à avoir réussi l’épreuve, soit 193 bacheliers de plus que la session de 2021.
Pour ce qui concerne les hommes, 2101 détenus ont obtenu le baccalauréat, dont la meilleure moyenne est de 18.13, au niveau de l’établissement de rééducation de Tazoult, à Batna.
Quant aux détenues femmes, le Ministère de la Justice a enregistré 75 lauréates, et parmi ces dernières, la meilleure moyenne est de 16.90, au niveau de l’établissement de prévention d’Ouled Mimoun de Tlemcen.
Selon le département d’ Abderrachid Tabi, « le plus grand taux de réussite a été enregistré à l’établissement de rééducation de Laghouat avec 245 lauréats, tandis que la meilleure moyenne (18,13/20) a été obtenue par un détenu de l’Etablissement de rééducation de Tazoult (Batna) ».
Pour ce qui est des mentions obtenues, « un (01) détenu a décroché la mention excellent, 9 autres la mention très bien, 83 (bien), 564 (assez-bien) et 1519 (passable) », révèle le ministère de la justice.
Au total, près de 5111 détenus, ont participé à la session de 2022 avec une hausse de 17.65 par rapport à la session précédente, dont 4984 hommes et 127 femmes, répartis sur 47 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l’Education nationale comme centres d’examens officiels.
Le 12 mai dernier, le ministre de la Justice, Abderrachid Tabi, avait présenté un exposé détaillé sur l’état et les objectifs de la politique nationale pénitentiaire qui repose principalement sur l’insertion sociale des détenus. Une initiative confortée par le Président Abdelmadjid Tebboun, lequel a accordé à la veille de l’anniversaire de l’indépendance nationale, des mesures d’apaisement et des remises de peines aux détenus qui se sont distingués lors des différentes épreuves scolaires.
En effet, les prisonniers définitivement condamnés qui ont réussi aux examens de BEM, BAC, mais aussi les diplômes de formations professionnelles, bénéficieront d’une remise de peine de 2 ans, soit 24 mois.