Le ministère de la Justice a fait part d’un nouveau bilan de l’action judiciaire dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la spéculation illicite en Algérie qui s’est particulièrement accentué ces dernier mois à travers le territoire national.
« Les autorités judiciaires à travers le pays ont enregistré, entre le 6 et le 10 novembre 2022, des poursuites judiciaires à l’encontre de 57 individus pour des actes de spéculation illicite, déférés devant les tribunaux, conformément aux procédures de comparution immédiate », a précisé le ministère de la justice dans un communiqué diffusé jeudi 10 novembre et relayé par plusieurs médias.
De lourdes peines allant de 7 à 12 ans de prison ferme assorties d’amendes variant entre 500.000 DA et 2.000.000 DA ont été prononcées à l’encontre de 23 prévenus, jugées suivant la procédure de la comparution immédiate, dans le cadre de leur implication dans plusieurs affaires liées à la spéculation illicite, a révélé le ministère de tutelle.
Par le biais du même document, le ministère a indiqué que ces peines ont été prononcées au niveau de plusieurs tribunaux relevant des Cours de Biskra, Tamanrasset, Chlef, Oum El-Bouaghi, Djelfa, Laghouat et Skikda.
Ces mesures visent à « lutter contre les crimes attentant à l’économie nationale, notamment la contrebande et la spéculation illicite », souligne le département d’Abderrachid Tabi .
A titre de rappel, la loi 21/15 du 28 décembre 2021 relative à la lutte contre la spéculation illicite stipule l’application de peines sévères contre les personnes impliquées dans ce type de crimes, pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison et la réclusion perpétuelle, si le crime est commis dans le cadre d’un groupe organisé ».