Le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a prononcé hier mercredi 25 janvier 2023, de lourdes peines contre frère et conseiller de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflik ,Saïd Bouteflika , poursuivi avec plusieurs hommes d’affaires pour corruption.
En effet, le procureur de la République près le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger a réclamé une peine de 18 ans de prison ferme assortie d’une amende de 3 millions DA à l’encontre de Saïd Bouteflika, frère et conseiller de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
Dans le cadre de la même affaire, la même instance judiciaire a requis 18 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions DA contre les accusés Ali Haddad et Mahieddine Tahkout .
Le même tribunal a demandé une peine de 15 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions DA à l’encontre des frères Kouninef (Réda, Abdelkader Karim, Tarek-Noah et Souad) avec confirmation du mandat d’arrêt international lancé à l’encontre de Souad Kouninef.
Pour sa part, Bairi Mohamed, a requis une peine de 12 ans de prison ferme assortie d’une amende 8 millions DA, tandis que Maazouz Ahmed risque une peine de 15 ans de prison.
Une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 3 millions DA a été prononcée par le même tribunal contre Tahkout Hamid, Tahkout Nacer, Tahkout Rachid et l’ancien directeur des travaux publics, Khelifaoui Ali.
Poursuivi également pour corruption , l’ancien directeur général de la Banque nationale d’Algérie (BNA), Aboud Achoura requis une peine de huit (8) ans de prison ferme et une amende d’un million. Quant à l’ancien député Tahar Missoum alias « spécifique », il risque trois (3) ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions DA.
Des peines de 3 à 10 ans de prison ferme ont été prononcées à l’encontre du reste des accusés.
Pour rappel, le Trésor public a réclamé de chacun des principaux accusés 500 000 milliards de centimes, soit l’équivalent de 37 milliards de dollars, pour préjudice financier subi.
Les chefs d’inculpation retenus à l’encontre des accusés dans cette affaire sont « blanchiment d’argent et transfert de biens issus d’activités criminelles ».