Le chef du mouvement terroriste «MAK», Ferhat Mehenni a été condamné hier mercredi 12 juillet par contumace à une peine de 20 ans de prison ferme, par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida (Alger) .
La même instance judiciaire a confirmé le mandat d’arrêt international émis à son encontre pour plusieurs chefs d’accusation, notamment « création d’une organisation terroriste, adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’Etat, ses institutions et leur fonctionnement normal et atteinte à l’unité nationale.
Le tribunal de Dar El Beida a prononcé la même peine de 20 ans de prison ferme par contumace contre les ter-rori-stes Mohamed Zitout et Amir Boukhors dit «Amir DZ» avec la confirmation de mandat d’arrêt international émis à leur encontre pour atteinte à l’intégrité et à l’unité du pays et réception de fonds de l’étranger pour commettre des actes attentant à la sécurité de l’Etat et à ses institutions dans le cadre d’un complot.
Dans le cadre de la même affaire, le responsable au sein de la même organisation ter-rori-ste, l’accusé en fuite, Belabbaci Brahim a écopé d’une peine de 20 ans de prison ferme, alors que les autre accusés en fuite Zitout Ismaïl et Zitout Miloud ont été condamnés par contumace à une peine de vingt (20) ans de prison ferme, et leur frère Zitout Abderrahmane à lui été condamné à deux (2) ans de prison ferme.
La même juridiction a condamné l’accusé en fuite Merrakchi Bouaza à dix (10) ans de prison ferme et Benhalima Azouz Mohamed à sept (7) ans de prison ferme.
Des peines de deux (2) à trois (3) ans de prison ferme ont été prononcées contre les autres accusés, tandis que les accusés Ait Chebib Bouaziz, Djeroud Hamza et Chelbabi Nadir ont été relaxés.
Le chef du mouvement « MAK » ferhat Mehenni, qui vit en France, et ses coaccusés ont été jugés par le tribunal de Dar El Beida à Alger à perpétuité pour plusieurs chefs d’accusation, dont « adhésion et participation à des associations et organisations à caractère terroriste et subversif, atteinte à l’intégrité et à l’unité du pays, diffusion d’informations fallacieuses, incitation à attroupement, outrage à un corps constitué et réception de fonds de l’étranger pour commettre des actes attentant à la sécurité de l’Etat et à ses institutions dans le cadre d’un complot ».
Pour rappel, les autorités algériennes ont classé en mai 2021 ,le Mouvement séparatiste kabyle (MAK) basé à Paris comme « organisation terroriste ».
Il est à souligner que les militants du MAK encourent la réclusion à perpétuité en vertu d’un article du code pénal qui punit « tout Algérien qui s’active ou qui s’enrôle à l’étranger dans une association, groupe ou organisation terroriste ou subversif » dont les activités « nuisent aux intérêts de l’Algérie ».