Les syndicats du secteur de l’éducation font pression pour l’intégration des enseignants contractuels dans des postes permanents, sous la condition qu’ils suivent une formation continue. Cette revendication survient dans le prolongement de l’intégration de 62 000 enseignants contractuels l’année précédente, une initiative saluée pour sa contribution à la stabilité du secteur éducatif.
Actuellement, les syndicats, tels que le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Éducation et de la Formation (Satef) et le Syndicat National des Travailleurs de l’Éducation (SNTE), plaident pour la poursuite de cette opération, appelant à l’intégration des enseignants contractuels recrutés cette année. Ils insistent sur la nécessité d’une formation continue plus prolongée pour améliorer la qualité de l’enseignement dispensé.
Boualem Amoura, secrétaire général du Satef, souligne l’importance de régulariser le statut professionnel et administratif des enseignants contractuels. Il appelle à des mécanismes appropriés pour intégrer les enseignants contractuels dans les postes vacants de l’année scolaire en cours, tout en exigeant une formation étendue au-delà des sessions habituelles du week-end.
Le secrétaire national et chargé de l’organisation au sein du SNTE insiste également sur l’intégration immédiate des enseignants contractuels nouvellement recrutés dans des postes permanents. Il propose une étude prospective conjointe entre les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur pour évaluer les besoins en emploi, tenant compte du départ à la retraite, des nouvelles installations, et des promotions nécessitant une rémunération.
Pourtant, malgré ces revendications, le secrétaire général du Satef exprime des préoccupations quant au manque de postes budgétaires, appelant à une régularisation rapide de la situation. En décembre 2022, le président de la République a décidé de titulariser immédiatement 59 987 enseignants contractuels, une mesure perçue comme un soulagement pour cette catégorie d’enseignants, bien que certains aient émis des critiques.