La récente interruption prolongée de l’alimentation en eau dans une grande partie de la région d’Oran, durant cinq jours, n’a été qu’un avant-goût d’une situation difficile, voire très difficile selon les déclarations du wali d’Oran, concernant l’approvisionnement en eau potable. M. Saïd Sayoud a souligné que la station de Cap Blanc pourrait résoudre le problème d’eau pour la région d’Oran. Il a donc insisté sur l’importance de maintenir le rythme des travaux, voire de revoir le calendrier pour effectuer les essais d’ici fin septembre et achever le projet plus tôt, en novembre 2024, compte tenu de la situation.
Il a expliqué que la station d’El Magtaâ est devenue insuffisante avec une production de moins de 400 000 m3/jour, desservant également la wilaya de Mascara avec près de 120 000 m3. Des perturbations sur le réseau de distribution ont été observées suite au tremblement de terre à Mascara, nécessitant des arrêts et des réparations de cinq jours. Ces arrêts ont été suivis par d’autres en raison des conditions climatiques défavorables, comme les vents violents dans la région ouest, nécessitant des interruptions supplémentaires pour éviter d’autres pannes. La station d’Aïn-Témouchent est également à l’arrêt, aggravant ainsi le problème d’approvisionnement en eau potable à Oran. La seule solution envisagée pour résoudre cette pénurie d’eau est la finalisation des travaux de l’usine de dessalement de l’eau de mer à Cap Blanc.
Le wali a exprimé sa compréhension envers les citoyens affectés par ces coupures, tout en leur demandant d’être patients. Il a reconnu la gravité de la situation, aggravée par les récentes pannes, et a souligné le droit des citoyens à être approvisionnés en eau, malgré la complexité de la situation. Des instructions ont été données pour garantir une distribution équitable, même si cela implique que chaque citoyen ne bénéficie que d’une heure d’eau, afin d’assurer une équité entre tous.