Le 7 mai 2025, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne a rendu une décision majeure dans le litige opposant Gilbert Kadji, fondateur de la Kadji Sports Academy (KSA), à la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Le TAS a rejeté l’appel de Kadji, confirmant ainsi les sanctions disciplinaires prononcées par la Fecafoot en 2024.
En 2024, la Fecafoot avait suspendu Gilbert Kadji de toute activité liée au football pour une durée de cinq ans. Cette décision faisait suite au boycott du championnat régional par la KSA et aux critiques publiques émises par Kadji concernant la délivrance des licences aux joueurs. Sur 54 demandes de licences, seulement 11 avaient été accordées, ce qui avait conduit à des forfaits répétés de la KSA et à sa relégation en cinquième division.
Estimant avoir été injustement sanctionné, Gilbert Kadji avait saisi le TAS le 16 août 2024. Cependant, le tribunal a jugé l’appel recevable sur la forme mais infondé sur le fond, validant ainsi les sanctions imposées par la Fecafoot. En outre, Kadji a été condamné à verser 3 000 francs suisses (environ 3 200 euros) à la Fecafoot et à couvrir 80 % des frais de justice.
La Fecafoot a salué cette décision, y voyant une validation de sa gouvernance et un renforcement de l’autorité de son président, Samuel Eto’o. Cette affaire met en lumière les tensions persistantes entre Eto’o et son ancien mentor, Gilbert Kadji, et souligne les défis liés à la gouvernance du football camerounais.