Le 17 mai 2025 restera une date difficile dans la carrière d’Aymen Benarous. Le jeune milieu de terrain algérien, formé au club anglais de Bristol City, vient d’être libéré après l’expiration de son contrat, mettant fin à une aventure qui avait débuté dès son plus jeune âge. Cette séparation, chargée d’émotion, survient dans un contexte délicat pour un joueur jadis considéré comme l’un des grands espoirs de sa génération.
Arrivé à l’académie de Bristol City à seulement 7 ans, Benarous s’était rapidement imposé grâce à sa technique raffinée, son élégance et sa vision du jeu. En 2020, il intègre même la sélection anglaise des moins de 17 ans, une reconnaissance majeure de son potentiel. Deux ans plus tard, il signe son premier contrat professionnel et fait ses débuts avec l’équipe première à seulement 18 ans.
Mais le destin lui a joué un mauvais tour. Une grave blessure aux ligaments croisés l’a tenu éloigné des terrains, enchaînant complications et rechutes qui l’ont empêché de s’exprimer pleinement. En trois ans, il n’a jamais disputé la moindre minute avec l’équipe première. Ce lourd passif médical a finalement convaincu Bristol City de ne pas renouveler son contrat.
Dans un message relayé par Bristol Live, le manager Liam Manning a salué la force mentale et le professionnalisme de Benarous : « Sa résilience et sa maturité ont été exemplaires. Il a affronté ses blessures avec une grande force de caractère. » Ces paroles témoignent d’un respect profond pour un joueur dont les difficultés dépassent largement le simple cadre sportif.
À seulement 21 ans, Benarous se retrouve donc sans club, à un moment clé de sa jeune carrière. Celui qui rêvait de briller en Championship doit désormais se reconstruire, trouver un nouveau défi et prouver qu’il peut toujours tenir ses promesses.
Cette histoire illustre malheureusement le parcours de nombreux jeunes talents freinés par les blessures, mais aussi celui d’un joueur déterminé à rebondir. Franco-algérien, Benarous n’a jamais caché son amour pour ses racines algériennes, et son avenir pourrait encore s’écrire en Europe, voire sous le maillot national.
Seul l’avenir dira si cette épreuve n’est qu’un obstacle temporaire. Une chose est sûre : le nom d’Aymen Benarous n’a pas fini de faire parler de lui.