La Fédération algérienne de football (FAF) a une fois de plus démontré sa maîtrise incontestée du chaos organisé. Spécialiste autoproclamée du suspense, elle transforme chaque décision en un véritable casse-tête, laissant supporters, joueurs et médias dans un brouillard d’incertitude. Le dernier scandale en date ? Le match amical Algérie-Rwanda, prévu à 20h00, a été brutalement avancé à 18h00, sans la moindre explication. Un caprice arbitraire, digne d’une fédération qui semble prendre un malin plaisir à semer la confusion.
Pourquoi ce changement d’horaire ? La FAF, fidèle à son opacité légendaire, n’a daigné offrir ni justification ni excuse. Problème logistique ?les supporters, eux, sont laissés dans le flou, contraints de jongler avec leurs emplois du temps comme de véritables acrobates. Les médias, eux aussi, doivent réécrire leurs plans, tandis que les acteurs du sport haussent les épaules, résignés face à cette nouvelle improvisation.
Cette désinvolture organisationnelle n’est pas sans conséquences. À l’approche des qualifications pour la Coupe du Monde 2026 et de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, la FAF ne donne,l’image de rigueur et de professionnalisme qu’elle devrait incarner. Le choix du stade Chahid Hamlaoui à Constantine, véritable fief du football algérien, aurait pu galvaniser les supporters des Verts. Mais entre horaires fluctuants et annonces tardives, l’enthousiasme se mue en exaspération. Les fans, transformés en détectives, scrutent désormais les réseaux sociaux pour ne pas rater le prochain rebondissement.
Pendant ce temps, Vladimir Petkovic, le sélectionneur, tente de tirer son épingle du jeu dans ce décor bancal. Ce match amical devait être une opportunité pour tester des joueurs, affiner des tactiques et préparer l’avenir. Mais comment se concentrer sur le terrain quand l’organisation hors terrain ressemble à? La FAF, tel un scénariste en panne d’inspiration, semble écrire son script au jour le jour, au grand dam des supporters qui ne demandent qu’à vibrer pour leur équipe.
Cette nouvelle volte-face de la FAF illustre non seulement un manque criant de professionnalisme, mais aussi un mépris évident pour les attentes des supporters. au final, ce ne sont pas les caprices d’un scénario chaotique qui feront vibrer les foules, mais bien la qualité et la constance des performances sur le terrain..