Zoubeir Bashi, figure emblématique du Mouloudia d’Alger (MCA) et ancien capitaine du club, tire la sonnette d’alarme sur les effets néfastes des réformes sportives mal conçues en Algérie. Selon lui, ces décisions ont profondément fragilisé le MCA, mettant en péril la stabilité technique et administrative du club et compromettant ses performances sur la scène nationale et continentale.
Le départ massif de joueurs et d’entraîneurs, conséquence directe de ces réformes, a rompu la cohésion du club et freiné son rayonnement. Bashi rappelle avec émotion l’âge d’or du Mouloudia, marqué par le triplé historique de 1976 et la victoire en Coupe d’Afrique des clubs champions, exploits qui ont permis au MCA de briller sur le plan continental et d’inscrire le football algérien sur la carte du sport africain.
Parallèlement, Bashi évoque les répercussions personnelles de ces changements sur sa carrière internationale. Malgré ses performances remarquables au sein du MCA, il estime ne pas avoir obtenu toutes les opportunités méritées au niveau de l’équipe nationale, notamment sous la direction de certains sélectionneurs de l’époque.
Ancien joueur et diplômé en médecine, Bashi souligne les sacrifices consentis pour concilier ses études et sa carrière sportive, illustrant son engagement et sa discipline. Il insiste sur le fait que son attachement au football et au MCA l’a poussé à persévérer malgré les obstacles, mais que la réforme du sport, mal préparée, a détruit l’équilibre et la continuité d’un club historique.
Enfin, Bashi appelle les instances sportives algériennes à prendre conscience des conséquences de décisions hâtives et mal planifiées. Selon lui, préserver la stabilité, la loyauté et les valeurs fondamentales du sport est essentiel pour permettre au football algérien de retrouver sa grandeur et pour protéger l’héritage des clubs emblématiques comme le MCA.