L’ambiance est devenue électrique à Mostaganem. Après la défaite de l’ESM face à l’ASO Chlef, Nadhir Leknaoui, entraîneur du club, a pris la parole en conférence de presse dans un ton inhabituellement virulent. L’homme n’a pas mâché ses mots, dénonçant ouvertement les agissements d’un autre coach qu’il accuse d’essayer de saper son travail.
« Entre entraîneurs, il devrait y avoir du respect mutuel. Quand un club me sollicite, je pense d’abord au collègue qui est déjà en place. Personnellement, je n’accepterai jamais de rejoindre une équipe tant que le poste n’est pas vacant », a lancé Leknaoui, visiblement agacé.
Puis, emporté par la colère, il a enchaîné avec des mots lourds de sens :
« Il y a un entraîneur à qui je dis : “Un peu de respect !” Il appelle mes joueurs derrière mon dos, c’est une honte ! Pendant que je travaille, il vient semer le doute. Ce n’est ni professionnel, ni digne de notre métier. »
La sortie de Leknaoui, aussi directe qu’explosive, a immédiatement enflammé la toile et les cercles du football national. Sans citer de nom, il a laissé entendre qu’il pourrait le faire bientôt :
« La prochaine fois, je dirai son nom, je n’ai peur de personne. »
Ce coup de gueule public met en lumière les tensions internes qui minent le club mostaganémois, déjà fragilisé par des résultats en dents de scie. Entre soupçons de manœuvres en coulisses et perte de cohésion dans le vestiaire, l’ESM traverse une période agitée.
Connu pour son franc-parler et sa droiture, Nadhir Leknaoui a une nouvelle fois montré qu’il ne recule pas devant la confrontation, quitte à provoquer un séisme médiatique.
Reste à savoir si cette déclaration tonitruante aura pour effet de resserrer les rangs autour de lui ou, au contraire, d’envenimer encore davantage la crise qui secoue le club.