Sur la semaine du 29 janvier au 4 février 2020, Bad Boys For Life n’a pas quitté le sommet du box-office français, avec désormais plus d’un million d’entrées cumulées au compteur. 1917 et lui demeurent largement en tête puisque le mieux placé de leurs poursuivants accuse un retard d’environ un million de spectateurs.
Revenons donc sur Bad Boys For Life qui a atteint, en l’espace de deux semaines, la barre du million d’entrées grâce à 351 232 spectateurs supplémentaires (chiffres JP’s Box-Office). Il avait tout de même fallu cinq semaines au premier volet pour franchir ce cap. Quant à sa suite, elle reste pour l’heure la plus performante avec 1,3 million de personnes réunies dans les salles en quatorze jours.
En deuxième place, 1917 ne bouge pas, lui non plus, avec 276 486 nouvelles entrées au compteur qui le rapprochent du million et demi. Place maintenant à pas moins de cinq nouvelles arrivées rangées en file indienne, de la troisième à la septième position.
Le lion, le lapin et le rouge et noir
Sur la dernière marche du podium démarre Le Lion (220 189) de Ludovic Colbeau-Justin avec Dany Boon et un Philippe Katerine de plus en plus présent sous les projecteurs. Un psychiatre est en charge d’un patient affirmant être un agent secret. À première vue, le médecin n’en croit rien, avant que des évènements ne viennent ébranler ses convictions.
Derrière, Jojo Rabbit (109 511) de Taika Waititi où un enfant allemand découvre que sa mère cache une petite fille juive lors de la Seconde Guerre mondiale. Une situation difficile à concevoir pour un Jojo ainsi endoctriné par le nationalisme. Et que va en penser son ami imaginaire, qui n’est autre qu’Adolf Hitler ?
Au cinquième rang, Les Traducteurs (98 322) de Régis Roinsard raconte l’histoire de neuf traducteurs isolés dans une demeure pour traduire l’ultime tome d’un roman à succès. Le doute et la suspicion s’emparent rapidement d’eux quand les dix premières pages traduites du livre sont publiées sur la toile et qu’un pirate réclame une rançon pour ne pas que la suite soit, elle aussi, divulguée. Comment l’introduction a-t-elle donc pu fuiter ?
L’Esprit de famille (6e, 95 707), à ne pas confondre avec tout un tas d’œuvres éponymes et surtout le film de 1979, est une comédie d’Éric Besnard où un écrivain voit réapparaître dans sa vie son père pourtant récemment décédé. Le premier se trouve d’ailleurs être le seul à pouvoir voir le second et lui parler, ce qui n’est pas sans inquiéter son entourage.
Finissons avec La Voie de la justice (7e, 91 063) de Destin Daniel Cretton retraçant l’histoire vraie de l’avocat Bryan Stevenson, campé ici par Michael B. Jordan, qui va ajouter de la complexité à sa carrière en décidant ainsi de défendre des condamnés à tort.