Les prix du pétrole ont rebondi après avoir été corrigés dans les échanges d’hier. Mercredi.
Le prix du pétrole pour livraison en août 2021 sur le New York Mercantile Exchange s’élevait à 73,51 $ US le baril, en hausse de 0,72% par rapport à la veille à 72,98 $ US le baril.
La hausse des prix du pétrole a été provoquée par un rapport de l’industrie qui a indiqué qu’il y avait une forte baisse des stocks de brut américain avant la réunion de l’OPEP+.
Citant Bloomberg, les données de l’American Petroleum Institute ont montré que les stocks de pétrole américains ont chuté de 8,15 millions de barils la semaine dernière.
La reprise des principaux consommateurs d’énergie, notamment les États-Unis et la Chine, a contribué à soutenir une augmentation de la demande et des prix du pétrole majeur cette année. L’OPEP+ s’attend à ce que le marché reste déficitaire pour le reste de 2021 si la production reste stable.
Cependant, la dernière propagation du virus suscite des inquiétudes. Les cas ont augmenté au Royaume-Uni et les autorités australiennes s’efforcent de contenir l’épidémie. D’autres pays ont également mis à jour les restrictions de voyage.
Les statistiques de l’American Petroleum Institute montrent que les réserves de pétrole américaines ont chuté de 8,2 millions de barils la semaine dernière. Cependant, les réserves d’essence ont augmenté de 2,4 millions de barils et les réserves de carburant de distillation de 428 000 barils.
Mais les espoirs d’une résurgence de la demande de carburant ont été renforcés par les remarques du secrétaire général de l’OPEP, Mohamed Barkindo, mardi. « La demande devrait augmenter de 6 millions de barils par jour en 2021, contre 5 millions de barils par jour au second semestre », a-t-il déclaré lors d’une réunion du comité technique conjoint OPEP Plus.
Les ministres du pétrole de l’OPEP Plus se réuniront jeudi cette semaine pour décider des niveaux de production à partir d’août. Le groupe a assoupli certaines des contraintes d’approvisionnement qu’il a imposées depuis mai 2020 en réponse à l’effondrement de la demande au plus fort de la crise épidémique de Corona, compte tenu de la résurgence de la demande.
Les analystes de Goldman Sachs ont écrit dans une note qu’une offre supplémentaire de l’OPEP Plus sera finalement nécessaire pour maintenir l’équilibre du marché jusqu’en 2022. La banque américaine prévoit que la demande augmentera de 2,2 millions de barils par jour d’ici la fin de l’année et que le marché sera confronté à une pénurie de cinq millions de barils par jour.