Deux personnes ont été tuées et sept autres blessées lors des affrontements, qui ont éclaté dimanche 12 décembre, dans le camp palestinien de Borj El Chmali, au Liban. Selon des sources locales, les violences avaient éclaté lors des funérailles d’un homme tué dans l’explosion du vendredi 10 décembre.
Initialement, les parties auraient initié un différend qui aurait ensuite conduit à des affrontements qui ont fait des victimes et des blessés. Plus tard, le représentant du groupe palestinien du Hamas, Raafat al-Murra, a annoncé que parmi les victimes, il y avait trois membres du groupe. Ces derniers, selon le porte-parole, ont été tués par des militants du Fatah. En outre, il a été précisé que les funérailles étaient également celles d’un militant du Hamas.
Dans ce contexte, il est important de rappeler que, le 10 décembre, une importante explosion a frappé un camp de réfugiés palestiniens situé dans la ville portuaire de Tyr, dans le sud du Liban. On ne sait pas si l’épidémie a fait des victimes. Les médias locaux, ainsi que les sauveteurs arrivés sur place, ont déclaré n’avoir enregistré aucun décès. Même une source sécuritaire, dont l’identité n’avait pas été révélée, a souligné qu’il n’y avait eu aucune victime parmi les réfugiés du camp palestinien, mais seulement des dizaines de blessés. Quant à l’origine de l’explosion, des sources locales avaient rapporté que l’explosion avait eu lieu dans un dépôt d’armes du groupe palestinien Hamas, situé dans le camp de Borj El Chmali. Dans ce contexte, il est important de se rappeler qu’un certain nombre de factions armées palestiniennes, dont le Hamas et le mouvement Fatah,
Des camps palestiniens au Liban ont été formés à la suite de la guerre israélo-arabe de 1948. Le camp d’Ain al-Hilweh, le plus grand du Liban, abrite aujourd’hui environ 61 000 Palestiniens, dont 6 000 qui ont fui la guerre en Syrie. Cette intervention structurelle s’inscrit dans un contexte de gestion des réfugiés plus complexe dans la région, rendu plus difficile par les nombreux conflits au Moyen-Orient. Le problème des réfugiés palestiniens, avec le statut de Jérusalem, a toujours été l’un des principaux points de discorde dans les négociations de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne. Plus de 750 000 citoyens de Palestine ont fui ou ont été expulsés du pays pendant la guerre de 1948 et, selon le dernier recensement de l’Administration centrale libanaise pour l’année 2017, 174 422 réfugiés palestiniens vivent au Liban.
UNRWA a indiqué qu’il n’était pas en mesure de payer les salaires de ses 28 000 employés dans les délais en raison d’une crise majeure de financement. Cela pourrait compromettre la fourniture de services de base à 5,7 millions de réfugiés palestiniens. L’UNRWA gère des écoles, des cliniques et des programmes de distribution de nourriture pour des millions de réfugiés palestiniens enregistrés à travers le Moyen-Orient. Il s’agit principalement de descendants de Palestiniens ayant fui ou expulsés des territoires israéliens actuels à la suite du conflit de 1948.