Des cas du sous-variant BA-2 considéré comme le « petit-frère » de l’Omicron ont été recensés ces derniers jours en Algérie, a annoncé ce dimanche 30 janvier le directeur de l’institut Pasteur, Fawzi Derrar .
Lors de son passage sur la chaine une de la radio algérienne, le responsable de l’établissement public a déclaré que « l’Algérie a récemment enregistré plusieurs cas de ‘BA.2‘, dont on sait qu’il est répandu en Afrique du sud, aux États-Unis et dans certains pays européens comme le Danemark et dans certains pays asiatiques ».
« l’invité de la matinale » , le DR Derar a assuré que l’apparition de ce nouveau sous-variant ne doit inquiéter mais doit plutôt inciter à plus de vigilance et au respect des mesures de prévention.
Le DG de l’IPA a dévoilé que les cas de ce nouveau sous-variant on été détectés dans les wilayas d’Alger, de Constantine et d’Oran.
Selon le même responsable, l’immunité acquise contre Omicron n’est pas suffisante contre le BA2 et cela ne veut pas dire que ce sous variant est plus dangereux, mais il se propage rapidement par rapport au micron », tout en promettant de donner plus de détails sur le nombre de cas du « petit frère » de l’Omicron en Algérie.
Concernant le taux faible de vaccination anti-Covid au niveau national qui était de 32% en Algérie, l’invité de la chaine 1 a souligné que « l’objectif est d’atteindre un taux de 60% pour permettre à l’Algérie de se retrouver dans une position confortable » pour affronter la pandémie de Covid-19.
Par ailleurs, Dr Derar a réitéré son appel aux citoyens à se faire vacciner pour atteindre l’immunité collective tout en mettant en garde contre le relâchement dans l’application des protocoles sanitaires, et ce, malgré le recul des contaminations enregistrées ces derniers jours. Selon lui, « la pandémie sévit toujours ».
A noter que cette nouvelle mutation du variant omicron, baptisée BA2 est apparue une semaine après la détection de la souche initiale de ce nouveau variant. En effet, le sous-variant BA.2 est une forme évoluée de la mutation BA.1 communément appelé omicron , il comporte plus de 20 mutations, dont la moitié environ au niveau de la protéine Spike. Il s’agit de cette fameuse protéine qui interagit avec les cellules humaines et qui constitue la clé d’entrée du virus dans l’organisme.