Les prix du pétrole ont chuté dans les premières heures de négociation mardi au milieu des inquiétudes concernant une récession et une baisse de la consommation.
Le brut Brent de la mer du Nord a chuté de 44 cents, ou 0,39%, à 112,98 dollars le baril aujourd’hui, selon Reuters. West Texas Intermediate a chuté de 48 cents, ou 0,44%, à 109,81 $.
Le chef de Saudi Aramco a déclaré que le monde est confronté à une pénurie d’approvisionnement en pétrole et que la plupart des pays ont peur d’investir dans ce secteur en raison de la pression sur l’utilisation d’énergie propre. Par conséquent, l’entreprise n’augmentera pas sa capacité de production plus rapidement que prévu.
Les perspectives de la demande de pétrole en Chine continuent d’inquiéter le marché. La ville de Shanghai sort maintenant du confinement strict imposé pour contenir la propagation du coronavirus en mars 2022. Les autorités s’attendent à ce que la situation dans la ville soit complètement normale d’ici le 1er juin 2022.
Cela soutiendra la croissance de la demande de carburant en Chine, mais les investisseurs s’inquiètent de l’état de l’économie chinoise dans son ensemble.
D’autre part, l’imposition d’un embargo de l’UE sur les importations de pétrole russe ralentit.
La Hongrie continue de s’opposer à l’imposition d’un embargo complet, proposant de se limiter à une interdiction des approvisionnements maritimes (la Hongrie elle-même reçoit du pétrole russe par l’oléoduc) et exigeant un financement de la CE pour transférer ses raffineries de pétrole vers un pétrole alternatif, comme ainsi que l’indemnisation des dommages causés à l’économie du pays.
Le chef de la CE, U. von der Leyen, dans une interview a admis qu’en cas d’embargo immédiat, la Russie pourra transférer du pétrole vers d’autres directions, tandis que l’UE sera confrontée à une augmentation significative des prix du pétrole.
Cette déclaration est tout à fait inattendue, puisque les dirigeants européens précédents ont mis au premier plan le sujet de la punition de la Russie pour une opération spéciale en Ukraine.
Dans le même temps, le chef de la CE a précisé que le vecteur pour se débarrasser de la dépendance de l’UE aux combustibles fossiles russes des 3 types (pétrole, gaz et charbon) demeure, et le refus sera définitif.
D’autre part, le ministre allemand de l’Economie R. Habek a déclaré que l’Allemagne était prête à soutenir l’imposition d’un embargo sur le pétrole russe sans le consentement de la Hongrie, notant que la proposition correspondante devrait venir de la CE.