Le prix du pétrole a légèrement augmenté aujourd’hui après une chute brutale mardi. Les investisseurs se sont recentrés sur les pénuries d’approvisionnement malgré les craintes d’un ralentissement économique.
Le prix du baril de pétrole Brent de la mer du Nord, après avoir chuté de 9,5% la veille, a augmenté aujourd’hui de 77 cents équivalent à 0,75% et atteint 103 dollars et 54 cents. Le brut américain West Texas Intermediate est tombé en dessous de 100 $ pour la première fois depuis fin avril et se négocie à 99 $ et 73 cents.
Mohammad Barkindo, secrétaire général de l’OPEP, a souligné que l’industrie pétrolière était confrontée à un manque d’investissements depuis de nombreuses années et a déclaré que le manque d’approvisionnement en pétrole pouvait être compensé par l’approvisionnement en pétrole iranien et vénézuélien.
Dmitri Medvedev, l’ancien président de la Russie, a également averti que la proposition du Japon de fixer un prix plafond pour le pétrole russe et de l’abaisser à la moitié du niveau de prix actuel entraînera une plus grande pénurie de pétrole sur le marché et portera son prix à 300-400 dollars le baril.
Pendant ce temps, le gouvernement norvégien est intervenu mardi pour mettre fin à une grève du secteur pétrolier qui avait réduit la production de pétrole et de gaz du pays, mettant fin à une impasse qui aurait pu exacerber la crise énergétique en Europe. Le lobby des employeurs de l’industrie pétrolière et gazière norvégienne a annoncé samedi que la grève avait réduit de 1 117 000 barils d’exportations d’équivalent pétrole, ce qui équivaut à 56% des exportations quotidiennes de gaz. 341 000 barils de production de pétrole de ce pays seraient réduits.
Les inquiétudes concernant la récession économique continuent de saisir le marché, la plus grande économie du monde devrait se contracter au deuxième trimestre de cette année, ce sera la deuxième saison consécutive de récession économique aux États-Unis.