Le baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre dernier a coûté 93,14 dollars américains mardi dernier. C’était 1,92 $ de moins que la veille. Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en septembre a chuté de 1,94 $ à 87,47 $.
Selon les experts, la perspective du retour du pétrole iranien sur le marché est devenue un facteur de stress après que les négociations entre l’Iran, l’UE et les États-Unis sur un nouvel accord nucléaire ont encore progressé. L’Iran a maintenant envoyé sa réponse à une proposition de compromis à l’Union européenne. L’UE a annoncé que ceux-ci allaient maintenant être examinés et que les autres partenaires de l’accord et les États-Unis seraient en consultation.
Selon un rapport de l’agence de presse Bloomberg, un représentant de la Commission a qualifié la réponse de l’Iran de constructive. Les efforts pour relancer l’accord de 2015 visent à freiner le programme nucléaire iranien. A l’inverse, les sanctions pétrolières pourraient également tomber et l’offre augmenter.
Mais l’affaiblissement de la demande pèse également sur les prix du pétrole. Surtout, le faible développement économique de la Chine exerce une pression sur la demande. « Les problèmes dans le secteur immobilier ainsi que la stratégie zéro COVID du gouvernement continueront probablement de peser sur l’économie à court et moyen terme, on peut donc s’attendre à des vents contraires continus pour les prix du pétrole de ce côté.