La question de l’élection présidentielle égyptienne, qui doit se tenir l’année prochaine, est au sommet des polémiques politiques et médiatiques dans le pays.
Les cercles officiels en Égypte soulignent que les élections égyptiennes se tiendront à temps conformément à la constitution du pays.
Diaa Rashwan, le coordinateur du dialogue national en Égypte, tout en niant la question du report des élections, a déclaré que les mesures liées aux élections seront mises en œuvre sur la base du texte de la constitution.
Il a ajouté qu’il est possible de se présenter aux élections présidentielles en octobre ou novembre de cette année et que les résultats des élections seront annoncés en mars.
Selon l’article 241 de la Constitution égyptienne, le mandat présidentiel actuel dans le pays se terminera 6 ans après l’élection d’Abdel Fattah al-Sissi en 2018, soit en 2024, et il est possible qu’il soit réélu pour un nouveau mandat.
Selon l’article 140 de la Constitution égyptienne, les procédures d’élection du président égyptien commencent au moins 120 jours avant la fin du mandat présidentiel et les résultats des élections doivent être annoncés au moins 30 jours avant la fin de ce mandat.
Aux côtés d’Abdel Fattah al-Sissi, président de la République d’Égypte, le nom d’Ahmed Tantawi, figure éminente de l’opposition égyptienne, est également perçu comme un possible rival.