L’Algérie, une nation d’extrêmes, où se côtoient la puissance des généraux et la vulnérabilité des plus démunis. Une contradiction criante qui se dessine dans ce pays, où l’amour pour la patrie semble s’étioler face à la dure réalité quotidienne.
Il est dit que l’attachement à sa terre natale est un sentiment noble, mais comment peut-on aimer un pays qui ne vous offre pas les conditions de vie les plus élémentaires ? Oui, c’est de la bêtise que d’embrasser cet amour sans réserve, de se tenir prêt à défendre une patrie qui n’offre que peu de perspectives, et pire encore, de rester silencieux face à l’injustice.
Les généraux ont pris les rênes du pouvoir, et la notion de patriotisme s’est transformée en un fardeau que portent péniblement ceux qui osent se vanter de leur engagement sur les réseaux sociaux. Car dans la réalité algérienne, la vie obéit à un ensemble de règles dictées par des acteurs puissants, et non à ce qui devrait être.
Les Algériens, quant à eux, semblent avoir perdu leur capacité à revendiquer leurs droits. La peur, semée en eux, les a rendus dociles, tandis que l’ignorance les maintient dans cet état de soumission. La voix du courage s’est éteinte, laissant place à un consentement tacite. Ils ont ainsi sacrifié leur propre existence, subissant passivement les circonstances qui les assaillent.
L’Algérien, jadis fier et indomptable, est devenu un pantin entre les mains des généraux, incapable même de se révolter contre une réalité qui le tourmente. Il vit une double vie, affichant une bravoure factice sur les réseaux sociaux tout en se soumettant à la réalité amère du quotidien.
L’Algérie, une nation où les contradictions semblent s’enraciner, où l’espoir se perd dans un labyrinthe de défis. Un pays où la quête de droits légitimes semble avoir été reléguée au second plan, au profit d’une existence marquée par la peur et la résignation.