Mitch McConnell a annoncé son intention de démissionner en tant que chef républicain du Sénat, après les élections générales de novembre. «Je me tiens devant vous aujourd’hui (…) pour vous dire que ce mandat sera mon dernier en tant que chef de file des républicains», a déclaré l’élu de 82 ans lors d’un discours au Congrès.
Pendant près de 20 ans, les républicains ont compté sur cet habile législateur du Kentucky pour faire avancer les priorités conservatrices.
Depuis l’annonce de cette nouvelle, Washington s’active rapidement à spéculer sur qui pourrait remplacer McConnell, qui a su maintenir son parti fragmenté ensemble ces derniers temps.
Ceux qui aspirent à succéder à McConnell, font face à la perspective redoutable de devoir séduire les factions concurrentes du parti. Le remplaçant éventuel devra obtenir le soutien de la majorité des républicains du Sénat.
John Thune, actuel whip républicain, est souvent évoqué en raison de sa capacité à lever des fonds, mais sa position modérée pourrait être un obstacle.
John Barrasso, président de la Conférence républicaine, est également considéré, ayant toujours soutenu Trump. Capitol Hill réserve souvent des surprises, et des candidats outsiders comme Steve Daines du Montana pourraient jouer un rôle. Joni Ernst de l’Iowa est également mentionnée comme une option fiable pour les républicains.
Bien que ces quatre hommes soient les candidats les plus probables, l’incertitude politique de Capitol Hill pourrait réserver des surprises. Le sénateur Steve Daines, encouragé par Trump, pourrait émerger comme un outsider solide. Il dirige actuellement le Comité national républicain sénatorial et mène les efforts du parti pour reprendre la majorité au Sénat.
La sénatrice Joni Ernst, fidèle partisane de Trump, est également considérée comme une candidate potentielle. La compétition pour le leadership républicain au Sénat s’annonce intense dans les mois prochains.