Des activistes sur les réseaux sociaux ont réagi aux manifestations qui ont lieu dans plusieurs régions du pays en raison d’une crise aiguë dans la fourniture d’eau potable après le tarissement des barrages et l’incapacité du gouvernement militaire à résoudre la crise de l’eau malgré ses promesses répétées et les visites des responsables qui n’ont en réalité rien changé. Cela a conduit à une vague de colère sur les réseaux sociaux en Algérie, reflétant la colère de la rue et les manifestations et révoltes dans plusieurs régions à cause de la crise de l’eau qui s’est aggravée avec la négligence du gouvernement à la résoudre, lançant promesse après promesse qui se sont avérées être de la propagande électorale à l’approche de l’élection présidentielle de septembre prochain.
Les activistes sur les réseaux sociaux ont documenté les manifestations qui ont éclaté directement après les premiers jours de l’Aïd al-Adha et qui se poursuivent jusqu’à présent dans plusieurs régions de la wilaya de Tiaret, à l’ouest du pays, en raison de l’absence de solution au problème de la coupure d’eau potable. Plusieurs hashtags ont été activés à ce sujet, tels que (Révolution de la soif), (Tiaret), et (Algérie sinistrée), suscitant une large interaction. Des pages et comptes sur les réseaux sociaux ont parlé de la reprise des manifestations et de la fermeture des routes à Tiaret, située à environ 280 kilomètres au sud-ouest d’Alger, aux voitures avec le début des vacances d’été où l’utilisation de l’eau augmente. Les sources ont particulièrement indiqué la route nationale numéro 14 entre Frenda et le centre-ville de Tiaret. Les photos montraient des pierres et des barricades pour empêcher le passage des voitures. Les habitants du quartier 220 logements ont également fermé la route reliant le centre-ville de Tiaret et la commune de Aïn Bouchekif, à environ 18 kilomètres. La wilaya de Tiaret, quasi-désertique, connaît depuis mai une grave crise d’approvisionnement en eau potable après le tarissement du barrage Bakhadda, la seule source d’approvisionnement en eau de la région, ce qui a provoqué des manifestations violentes.