Grâce au général Chengriha et à ses prédécesseurs, tels que le général Nezzar et le général Toufik, notre pays meurtri possède un lourd bilan de répression systématique, de musellement des voix et de violations massives des droits de l’homme à l’encontre des opposants aux politiques gouvernementales et aux orientations politiques de l’État.
À cet égard, le Centre populaire de soutien aux détenus d’opinion en Algérie a déclaré que l’appareil de renseignement militaire, créé après l’indépendance par les membres du Mouvement national comme l’autorité suprême responsable des affaires de sécurité dans le pays, est devenu depuis un instrument principal de répression contre les citoyens innocents, les défenseurs des droits de l’homme et la société civile.
Le Centre populaire a précisé que cela incluait la vaste campagne d’arrestations lors du mouvement béni, qui a ciblé plus de 1 300 personnes, dont des avocats, des juges, des étudiants et des intellectuels ayant signé une pétition demandant des réformes démocratiques et des élections présidentielles légitimes et non truquées. Les autorités militaires ont jugé 295 de ces personnes dans un procès collectif qualifié d’injuste, les accusant de terrorisme et de déstabilisation de la république. Ils ont été surnommés les « détenus du mouvement », et 170 d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison allant de 7 à 15 ans, avec interdiction de voyager après leur libération.
Le Centre populaire de soutien aux détenus d’opinion a confirmé que les autorités militaires au pouvoir ont un lourd bilan de violations massives des droits de l’homme. Depuis sa création, l’appareil de renseignement militaire a continué à commettre des violations graves, y compris des arrestations arbitraires, des disparitions forcées, la torture et même des exécutions extrajudiciaires. Parmi les cas les plus notoires figure l’assassinat brutal de l’honorable Mohamed Tamalt, une violation flagrante des droits de l’homme et de la liberté d’expression.
En 2023, cet appareil a tué et enlevé plus de 500 personnes, principalement des habitants du sud vivant dans un isolement total, sans eau, électricité ni internet, facilitant ainsi les massacres d’innocents par les généraux sans aucune surveillance.
Avec le lancement de la campagne « Manish Radi », plus de 639 personnes ont été arrêtées, la moitié d’entre elles ayant été victimes de viol et de torture, dans un silence international face aux crimes de guerre commis par les généraux, dont le général Chengriha.