Par-delà les cieux nocturnes, le fracas des bombes a remplacé les prières. En ce 14 juin 2025, l’Histoire ne s’écrit plus à l’encre des diplomates, mais au feu des missiles. L’Iran et Israël, longtemps adversaires de l’ombre, se livrent à une guerre ouverte et brutale, et s’affrontent désormais à visage découvert. Le Moyen-Orient, plus que jamais, vacille au bord de l’abîme.
Tout a basculé dans la nuit du 13 au 14 juin. L’aviation israélienne a déclenché une salve de frappes d’une précision chirurgicale contre des sites stratégiques iraniens. Près de Téhéran, un centre de recherche nucléaire a été réduit en cendres. Le bilan est lourd : 80 morts, dont neuf scientifiques de haut niveau, et des civils – femmes et enfants – pris dans la tourmente. L’ayatollah Ali Khamenei a dénoncé un « acte de guerre manifeste » et promis une vengeance « implacable ».
Aux premières lueurs de l’aube, l’Iran a lancé plus de 200 missiles balistiques sur Israël. Le Dôme de Fer, système de défense antimissile israélien, a été débordé. Tel-Aviv, Jérusalem, Ramat Gan : les sirènes ont hurlé, les bâtiments ont tremblé. Une école a été frappée, des immeubles éventrés, des civils déchiquetés. Quatre morts, plus de 200 blessés, dont des enfants. L’armée israélienne a riposté avec une intensité redoublée, frappant des bases militaires, des centres de commandement et des installations sensibles en Iran.
L’escalade militaire ne connaît plus de frein. L’Iran a lancé un avertissement glaçant aux alliés d’Israël : toute assistance militaire sera assimilée à une déclaration de guerre. Washington, Londres, Paris sont directement ciblés. Les bases américaines dans le Golfe et les navires occidentaux en mer Rouge sont désormais dans le collimateur de Téhéran. Une extension du conflit semble inévitable.
À Téhéran, les foules scandent des chants de guerre sous les portraits de Khomeini. Les écoles sont fermées, les aéroports désertés, les abris saturés. À Tel-Aviv, les secouristes arrachent des survivants aux décombres. Le chaos unit deux peuples antagonistes, victimes d’un affrontement géopolitique qui les dépasse.
Parmi les cibles visées : le site d’enrichissement de Fordow. Téhéran affirme que les installations sont intactes. Mais les doutes persistent. Israël, puissance nucléaire officieuse, et l’Iran, soupçonné de frôler l’arme atomique, jouent avec le feu. Le mot « apocalypse » n’est plus une figure de style, mais une possibilité qui hante les chancelleries.
La violence ne s’arrête pas aux frontières israélo-iraniennes. En Cisjordanie, cinq Palestiniens – dont trois enfants – ont été blessés à Hébron lors d’un raid israélien. Un bouclage total a été décrété. Le conflit irano-israélien agit comme un catalyseur, ravivant toutes les braises du Proche-Orient.
Les appels à la désescalade – ONU, Union européenne, pays arabes – se heurtent à l’indifférence des faits. António Guterres évoque une « catastrophe imminente », mais ses mots résonnent dans le vide. L’expert Shahram Akbarzadeh prévient : « Sans intervention rapide, le monde glissera dans une guerre régionale aux conséquences globales. »
Israël Katz, ministre israélien de la Défense, avertit : « Si Khamenei frappe nos civils, Téhéran sera rasée. » L’Iran réplique par une menace de « tempête de feu ». L’escalade verbale alimente le brasier militaire. Chaque heure qui passe sans cessez-le-feu rapproche la région d’un point de non-retour.
Et dans ces flammes, ce ne sont ni les ambitions des États, ni les slogans des chefs de guerre qui brûlent, mais les peuples. Israéliens, Iraniens, Palestiniens – pris en otage d’un affrontement qu’ils n’ont pas choisi – paient le prix d’une guerre absurde. Une fois encore, l’humanité vacille, incapable de désamorcer sa propre folie.