Hier soir, le Mouloudia d’Alger n’a pas seulement perdu un match, il a été humilié, piétiné, bafoué… par un arbitrage incapable de protéger le football et les joueurs. Face à Colombe FC, les Algérois ont vu leur combat sur le terrain réduit à néant par la passivité totale de l’arbitre.
Dès le coup d’envoi, les Camerounais ont imposé un jeu agressif et provocateur. Multiplication de contacts dangereux, gestes d’agression répétés, provocations incessantes : tout a été toléré, laissant les joueurs du MCA impuissants et frustrés. L’arbitre ghanéen Bulu Charles Benle, pourtant expérimenté et reconnu par la FIFA depuis 2019, a semblé spectateur plutôt qu’autorité. Chaque faute flagrante passait, chaque geste d’énervement était ignoré, et la tension montait inexorablement.
Les Algérois ont tenté de réagir, de montrer leur maîtrise et leur combativité sur le terrain, mais l’intensité et la provocation adverse les ont rapidement désarçonnés. Les cartons jaunes, au nombre de sept (4 pour Colombe, 3 pour le MCA), ont été distribués avec un retard catastrophique, incapable de calmer le jeu ou de remettre de l’ordre. Dans un match sous haute tension, la discipline ne se mesure pas au nombre de cartons, mais à leur efficacité immédiate.
Le summum de l’absurde a été atteint lorsque l’entraîneur camerounais Richard Towa a pénétré sur le terrain pour agresser le défenseur Ghezala. Ce geste, inacceptable dans n’importe quelle compétition, n’a été sanctionné qu’après plusieurs minutes de chaos, montrant l’incapacité totale de l’arbitre à contrôler la situation.
La fin du match a été un déchaînement de tensions : tentative d’agression sur l’arbitre, sortie sous escorte policière … Le MCA, qualifié malgré tout grâce à la règle du but à l’extérieur (1-1 à l’aller), accède aux poules de la Ligue des Champions CAF. Une victoire administrative qui laisse un goût amer. Les joueurs, le staff et les supporters rentrent chez eux la rage au ventre, conscients que le terrain n’a pas rendu justice à leur combat.



























