Le marathon de New York 2025 a une nouvelle fois été marqué par la domination kényane, tant chez les hommes que chez les femmes. Hellen Obiri a remporté la course féminine pour la deuxième fois, après 2023, en établissant un nouveau record du parcours avec 2 h 19 min 51 s, battant l’ancien record de Margaret Okayo (2 h 22 min 31 s en 2003). Sharon Lokedi a terminé deuxième en 2 h 20 min 07 s, tandis que Sheila Chepkirui, championne sortante, a pris la troisième place en 2 h 20 min 24 s, offrant aux Kényanes un spectaculaire triplé. Obiri, double vice-championne olympique sur 5 000 m, a creusé l’écart dans le dernier kilomètre, confirmant son statut parmi les stars mondiales du marathon.
Chez les hommes, Benson Kipruto s’est imposé dans une arrivée haletante, devançant Alexander Mutiso de seulement seize centièmes de seconde, tandis qu’Albert Korir complétait le podium en troisième position (2 h 08 min 57 s). Kipruto, victorieux également à Boston, Chicago et Tokyo, a déclaré : « La dernière partie était extrêmement difficile. J’ai tout fait pour assurer la victoire. » Cette arrivée est considérée comme l’une des plus palpitantes de l’histoire du marathon new-yorkais.
L’édition 2025 a aussi été marquée par la présence légendaire d’Eliud Kipchoge, qui, malgré une 17e place en 2 h 14 min 36 s, a annoncé son ambitieux projet du « Eliud Kipchoge World Tour », visant à courir sept marathons sur sept continents. Son éternel rival, Kenenisa Bekele, a, quant à lui, abandonné en cours de route.
Cette édition s’inscrit dans un climat tendu après la suspension de trois ans de la Kényane Ruth Chepngetich, détentrice du record du monde, pour infraction aux règles antidopage. Malgré cette controverse, les Kényans ont une fois de plus démontré leur suprématie sur la course de fond, alliant stratégie, endurance et puissance dans les moments décisifs.



























