Dans le cadre du dialogue sur les mécanismes de transfert pacifique du pouvoir au peuple, le président du MSP Abderrazak Makri a renouvelé son appel à la nécessité de s’asseoir autour d’une seule table de dialogue à fin de formuler une vision unique pour faciliter la tâche à l’armée et au pouvoir, pour arriver à un résultat bénéfique pour toute les parties à l’instar de celui de « mazafran ».
Dans le même contexte, Makri a déclaré que le mouvement comprenait la nécessité de préserver le caractère constitutionnel sans arbitraire. Soulignant que, compte tenu de la lutte des forces étatiques contre l’Algérie, il ne souhaite pas adapter ce qui se passe en Algérie comme étant un coup d’état, en affirmant que le pays maintenant est en dehors du cadre constitutionnel.
Makri a expliqué qu’il respecte l’institution de l’armée nationale mais il n’accepte pas que cette institution s’ingère dans la politique du pays en favorisant une partie du peuple sur une autre. En ajoutant qu’elle ne devrait pas s’immiscer d’une façon qui affecte le processus électoral.
De sa part, Abdallah Djaballah, chef du le Front de la justice et du développement (El-Adala), a déclaré sur sa page Facebook officielle que « La situation que vit le pays ne trouvera de solution qu’à travers un dialogue souverain, sérieux et responsable avec l’institution militaire ou avec un civil crédible qu’elle désignera ».
Djaballah a expliqué que le dialogue doit porter sur les modalités de mise en application de l’article 7 de la Constitution. « Son application va répondre aux attentes du peuple et lui permettre de récupérer son pouvoir et exercer son droit en matière de souveraineté pour tracer son avenir, comme il le réclame dans les marches depuis le 22 février ».