Depuis « l’indépendance » de l’Algérie, la couverture religieuse a joué un rôle important dans le débat de loyauté et d’opposition en mobilisant les adeptes et les partisans. C’est parce que le peuple algérien est devenu connu dans le monde arabe pour son amour au faux héroïsme et aux histoires imaginaires créées à la fois par les hommes de la religion et de la politique.
En fait, perdre les caractéristiques religieuses et assimiler les personnalités à leurs propres particularités historiques et idéologiques est la méthode d’utilisation du sacré religieux dans le cadre de stratégies de guerre psychologique entre les partis politiques en conflit pour gagner la sympathie du peuple naïf …
Ainsi, depuis la présentation de la nouvelle constitution des généraux, l’arène politique a été témoin d’une réutilisation de cette méthode, en particulier dans le contexte de la louange des généraux et de leur chien, Tebboune et de soulignez leur soutien du ciel.
En effet, selon l’interprétation d’«une vision», d’un des partisans du président Tebboune et du général Chengriha, se dernier est un envoyé du Dieu pour protéger l’Algérie, et il a même participé à la bataille d’Uhud.
Cependant, la fréquence des comparaisons religieuses avec le chien des généraux, Tebboune, a considérablement augmenté avec l’approche du référendum sur la constitution. Au sommet de la décadence intellectuelle, les politiciens et les journalistes ont déclaré que « Quiconque ne vote pas ‘oui’ à la constitution, n’aime pas le prophète, que les prières et la paix de Dieu soient sur lui, puisque la constitution est descendu du ciel ».
Depuis que Tebboune a pris le pouvoir en Algérie, de nombreux érudits du Sultan et de « cheyatas » ont fait une analogie entre lui et les « Compagnons du prophète Mohammed », comme l’un d’eux l’a déclaré que «Tebboune par ses actions dans la direction de l’Algérie nous rappellent ce qu’il a fait avant lui Omar ibn al-Khattab, compagnon du prophète , à l’époque du Prophète, que Dieu le bénisse et lui accorde la paix. En indiquant la nécessité d’imiter ce que fait le président, car il est un modèle qui doit être suivi par les Algériens, tout comme Omar bin Al-Khattab qui a été un exemple pour tous les musulmans.
Ainsi, les experts des médias, de la religion et de la sociologie estiment que les médias ont un rôle dangereux dans la promotion de cette méthode, profitant de ce qu’ils considèrent comme une faiblesse dans l’esprit des citoyens.
En effet, en sociologie politique, il y a les soi-disant halos dont jouit le détenteur du pouvoir, et tous les titres que Tebboune obtient ne sortent pas du cadre de la courtoisie au régime des généraux par peur ou par avidité, et cela est dû à l’ignorance et au retard qui sévit dans la société algérienne.