Les discours du chef d’état-major Gaid Saleh, à la suite des manifestations populaires, sont la preuve la plus flagrante de son statut de dirigeant absolu de l’Algérie qui contrôle tout dans le pays.
Cela nous rappelle les discours des généraux de la mort lors de la décennie noire. Même langage de menace et d’intimidation et mêmes accusations de trahison à l’encontre de l’opposition et la mise en œuvre d’agendas extérieurs afin de plonger le pays dans le chaos.
Mais le dernier discours du « puissant nouveau roi de l’Algérie » a eu l’effet inverse et a entraîné un nouvel afflux de jeunes éduqués et instruits aux manifestations de vendredi, ce qui a suscité les craintes du général Gaid Saleh et son inquiétude et l’a poussé au transfert de tout les membres de sa famille à l’extérieur d’Algérie.
Nos propres sources ont indiqué que des voyous qui attaquent les militants et les opposants du régime des généraux, lors des manifestations, ont été formés dans des camps spéciaux à Tindouf, pour les utiliser si nécessaire dans le but de réprimer les adversaires et de faire taire leurs voix.
Ces brutes se mêlent aux manifestants et créent des problèmes avec la police, et cherchent les manifestants scandant Gaid Saleh, pour les agresser par la suite dans un nouveau stratagème visant à étouffer la flamme des manifestations.
En effet, voici la preuve vivante, Brahime Lalami, un blogueur sur Facebook et un activiste dans le mouvement populaire a été victime d’une attaque brutale à Oran, comme le montre l’image. Il a été poignardé à deux reprises au niveau de son épaule par une arme blanche.
Brahime Lalami a écrit sur sa page Facebook pour décrire ce que s’est passé en disant qu’il s’est rendu « au commissariat le plus proche pour porter plainte ». « Après avoir entendu mes dires, ils m’ont demandé un certificat médical. A mon retour de chez le médecin, j’ai trouvé mes deux agresseurs debout devant le commissariat. Ils étaient avec un policier en uniforme. J’ai alors informé les policiers chargés d’enregistrer ma plainte que mes agresseurs se trouvaient à l’entrée du commissariat».
« Ils m’ont répondu de manière provocatrice, j’ai pris mon téléphone pour essayer de filmer mes deux agresseurs. J’ai alors été arrêté et frappé par des policiers qui m’ont emmené dans un lieu inconnu » a poursuivit Brahime.
Un des activistes a commenté l’incident et s’est adressé aux « esclaves » de Gaid Saleh en soulignant que ceux qui se réjouissent aujourd’hui de l’arrestation de ses jeunes qui n’ont pas d’armes mais disent ce qu’ils voient, vous allez pleurer des larmes de sang. Vous allez le regretter surement avec votre aide au régime dictature des généraux à se proliférer. Ils vont vous utiliser comme des pions pour atteindre leurs objectifs et vous piétineront si vous vous détournez contre eux.