Le pays est toujours secoué par un mouvement populaire sans précédent et la scène politique en Algérie est toujours face aux doutes et aux inquiétudes quant au sort du mouvement populaire, dont l’élan prend de l’ampleur, et au débat interne dans les médias, en particulier au gouvernement, sur une couverture médiatique plus professionnelle du mouvement s’opposant au régime militaire et des appels à continuer de manifester dans les rues pour faire avorter le fameux projet de Gaid salah.
Les étudiants universitaires ont entamé leur 21e marche depuis le début du mouvement populaire malgré d’importants renforts de sécurité: ils ont scandé des slogans en faveur d’un État civil et ont condamné la répression et les atteintes aux libertés qui se sont multipliées ces dernières semaines.
L’échelle de ce mouvement populaire s’agrandit de jour en jour, et plusieurs citoyens ont déjà compris la ruse, d’essayer de contourner les exigences populaires, du « gros renard » Gaid salah qui contrôle le pays sous un régime militaire dictature ainsi que reproduire le système dans un autre format alors que de nouvelles invitations sont en cours pour une manifestation populaire vendredi prochain, tout en faisant attention aux Baltajia du régime des généraux qui peuvent s’infiltrer parmi les manifestants.
Il est maintenant certain sur ce qui se passe maintenant en Algérie est un conflit de volonté entre les opposants au régime militaire et l’esclavage du pays et celui du peuple et des partis politiques qui les soutiennent.
Nous sommes maintenant confrontés à la possibilité d’un ralentissement de la dynamique des marches au fil du temps, ce qui entraînera la poursuite du projet des Emirats Arabes Unis afin créer un nouveau « Sissi d’Egypte » dans la région du Maghreb arabe ou bien d’accroître son dynamisme à l’avenir, ce qui conduira au changement du projet du Gaïd Salah qui consiste à la prolongation du mandat de Bensalah à la tête de l’état et de nommer des personnes proches de lui aux élections présidentielles.
En effet, si Gaïd salah reste le roi du pays, le peuple algérien deviendra la risée de l’histoire parce qu’il a sortir pour manifester sans rien obtenir et ce n’est pas vraiment le changement recherché par les peuples conscients.