Certaines personnes travaillent comme des ânes pour payer leurs impôts, tandis que d’autres mènent une vie riche avec l’argent du peuple algérien.
C’est ainsi que les fils des généraux dépensent les ressources du pétrole et du gaz et les jettent entre les mains des prostituées comme s’ils étaient leurs propres argent.
Nul besoin d’être économiste pour réaliser qu’il s’agit d’un gaspillage qui menace même les revenus que le pays recevra dans les décennies à venir.
Les Algériens manifestent dans un certain nombre de régions reculées du pays pour protester contre la crise énergétique qui a coïncidé avec une forte vague de chaleur en Algérie.
Tandis que d’autres militants ont recouru aux plateformes de réseaux sociaux pour critiquer ce qu’ils considèrent comme un échec du régime pourrit des généraux et demandant un gouvernement plus réactif. Surtout avec un grand nombre d’entre eux partageant des photos d’enfants dans un état misérable…
Si maintenant les coupures d’eau et de courant, pour ne citer que deux cas, commencent à manifester leurs effets, que se passera-t-il dans les prochains mois où le gouvernement n’aura pas de budget pour presque rien, étant donné que les quelques ressources seront allouées pour payer les services de la dette, les retraites et les dépenses courantes.
Sous un black-out médiatique et l’arrestation de toute personne tentant de photographier, certaines manifestations dans le sud se sont transformées en affrontements avec les forces de sécurité sur fond de dégradation d’approvisionnement en électricité qui frappe le pays depuis des jours dans un environnement où la température est élevée de plus de 50 degrés, ont occupé la rue dans le sud de l’Algérie.
Au milieu des avertissements des observateurs du déclenchement d’une révolution violente dans le sud, certaines pages de médias sociaux font circuler des centaines de photos et de vidéos documentant les souffrances de milliers de familles dans la chaleur torride, alors qu’elles sont privées d’électricité.
À cause de la chaleur torride, les Algériens errent à l’extérieur de leurs maisons et utilisent parfois des lieux publics où il y a des fontaines pour s’hydrater le corps et se protéger, mais la chose la plus déchirante dans cette souffrance est l’image des nourrissons en état grave dans des hôpitaux sans électricité et en danger de mort.