Le membre de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (AS) a déclaré que la police algérienne avait arrêté des membres présumés des mouvements d’opposition qualifiés d’organisations terroristes au cours des dernières 48 heures. Ils étaient accusés d’avoir tenté d’instiller « la discorde et la terreur » parmi les citoyens algériens et dans des rassemblements sur ordre de « partis étrangers ».
Selon ce qui a été précisé, les interpellations ont été effectuées, dans le cadre d’une opération visant à poursuivre des citoyens sous prétexte qui auraient constitué une menace pour l’unité nationale, violant l’ordre public et incitant au rassemblement, en particulier des militants kabyles, des journalistes et des militants dans une escalade de la répression contre l’opposition et la société civile.
Parmi les personnes arrêtées par les forces de sécurité lors des raids matinaux figuraient des enfants de 15 ans.
Outre, les autorités algériennes continuent également de porter un regard soupçonneux sur le mouvement pro-démocratie « Hirak », appelant, par des moyens pacifiques, à engager des réformes politiques structurelles.
Selon le Comité national de défense des détenus et l’Organisation Algérienne de défense des droits de l’Homme, des centaines des Algériens du mouvement Hirak ont été arrêtés. Par conséquent, nous appelons les autorités algériennes à libérer immédiatement et inconditionnellement les détenus car leur détention n’est due qu’à l’exercice pacifique de leurs droits et le gouvernement algérien doit veiller à ce que les détenus soient protégés contre la torture et autres mauvais traitements au sein des prisons. – et doit leur permettre d’avoir accès à des avocats et de contacter également leurs familles.