Le Haut Conseil d’État a approuvé la base constitutionnelle de la nomination des autorités législatives et exécutives libyennes Entre-temps, 2 personnes sont décédées à la suite d’un accident entre deux hélicoptères dans la région de Benghazi .
La loi approuvée par le Haut Conseil comprend 63 articles et a été rédigée par une commission au sein même du Conseil. Cette décision est intervenue alors que, Aguila Saleh, président du Parlement basé à Tobrouk, avait signé une loi présidentielle, approuvée uniquement par la commission parlementaire compétente et ne devant donc pas être considérée comme définitive. Suite à cela, le chef du Haut Conseil d’État libyen, Khaled al-Mishri, a accusé la Chambre des représentants de Tobrouk de violer l’accord politique en édictant une loi relative aux élections présidentielles sans consulter au préalable l’instance dirigée par lui.
Selon les dispositions du Haut Conseil d’Etat, le pouvoir législatif sera confié à un « Conseil de la Nation » composé d’une Chambre des représentants et d’un Sénat, dont les membres devront être des citoyens libyens de confession musulmane, âgés d’au moins 40 ans.. Ce Conseil aura un mandat d’une durée de quatre ans, après quoi aucune prolongation ne sera possible, tandis que les opérations de vote pour la nomination des nouveaux députés débuteront 90 jours avant l’expiration de la mission. Quant au pouvoir exécutif, il sera confié au gouvernement et au Conseil présidentiel.
Pendant ce temps ,deux hélicoptères Mi-8 appartenant aux forces de Haftar sont entrés en collision alors qu’ils participaient à des exercices militaires dans la région de Mesous, à environ 130 kilomètres au sud-est de Benghazi. L’accident a entraîné la mort de deux membres d’équipage, Buzid al-Barassi et Milad al-Asebi, tandis que d’autres ont été blessés. A ce jour, l’ANL n’a pas communiqué d’informations particulières sur l’opération menée au sud de la base aérienne du Bénin. En tout cas, l’incident survient quelques jours après les affrontements, le 14 septembre, parmi les rebelles tchadiens du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) et les membres de la « Brigade Tareq bin Ziyad », affiliés à l’ANL. A cet égard, ce dernier avait rapporté avoir mené une opération militaire dans le sud de la Libye et, plus précisément, dans la zone surnommée « Turbo ».