À la longue liste des files d’attente qui rythment le quotidien des Algériens s’ajoute désormais celle des fournitures scolaires, un fardeau supplémentaire qui pèse lourdement sur les épaules des parents, déjà éprouvés par les difficultés économiques.
Les files d’attente interminables sont devenues le quotidien de nombreux citoyens, qu’il s’agisse de l’eau, du pain, des médicaments, des pommes de terre ou des bananes. Les fournitures scolaires viennent s’ajouter à cette situation déjà tendue, rendant la vie encore plus difficile.
Le plus préoccupant est que ces manuels scolaires, pour lesquels les parents se pressent dès l’aube, contiennent souvent des informations peu fiables ou de qualité discutable. Certains sont même déformés ou falsifiés, ce qui soulève des questions sur la qualité de l’éducation. En outre, certains contenus semblent promouvoir des idées et des comportements qui s’écartent des valeurs traditionnelles et religieuses.
Il est également inquiétant que des manuels, des cahiers et des stylos arborant les couleurs de l’arc-en-ciel, symbole des communautés LGBTQ+, soient vendus librement aux enfants sans aucune régulation. Les cours encouragent aussi une liberté individuelle accrue, notamment en matière de sexualité, ce qui peut être perçu comme une remise en question des valeurs morales et religieuses.
Tous ces éléments préoccupent les parents, qui craignent que leurs enfants ne soient exposés à des idées contraires à leur éducation. Il n’est donc pas surprenant que certains s’inquiètent de l’évolution de la société et des conséquences que ces changements pourraient avoir sur leurs familles.